Vache espagnole – Apprendre à apprendre les langues étrangères › Forums › Le site › Réactions sur les articles de vache-espagnole.fr › L’effet Dunning Kruger et l’apprentissage des langues.
- Ce sujet contient 6 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Romain, le il y a 5 années et 6 mois.
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17 juillet 2017 à 9 h 13 min #720
Romain
Maître des clésCommentaires sur le post L’effet Dunning Kruger et l’apprentissage des langues.
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17 juillet 2017 à 11 h 32 min #735
Sandrine Dereu
Participantça me semble effectivement super important de bien garder tout ça en tête pour les inévitables creux de la vague. Merci ! Je ne connaissais pas Kruger et Dunning, mais leur approche m’a un peu rappelée celle de Maslow avec ses 4 stades d’apprentissage qui m’ont souvent aidée à garder le cap :
– Je ne sais pas que je ne sais pas
– Je sais que je ne sais pas
– Je sais que je sais
– Je ne sais pas que je sais.
(et oui, dans cet ordre là ! Même si on s’attend au contraire pour les deux derniers :
http://www.natationpourtous.com/entrainement/apprentissage-maslow.php)
Une théorie très pratique puisqu’elle s’applique dans tous les domaines d’apprentissage sans exception, depuis celui des langues jusqu’à la musique en passant par le marketing, le sport… -
17 juillet 2017 à 15 h 43 min #736
Romain
Maître des clésBonjour Sandrine,
Merci beaucoup pour ton commentaire. Les 4 stades stades de Maslow cincernent en effet un processus d’apprentissage très comparable à celui que l’on trouve chez Dunning et Kruger. Je trouve cependant l’approche de Maslow plus riche en termes d’enseignement.
Je prévois, à moyen terme, de faire une série d’article sur les quatre stades et surtout sur leur transition, qui, comme j’en ai parlé brièvement à la fin de cet article, constituent selon moi les moments cruciaux de l’apprentissage d’une nouvelle langue (voire d’une nouvelle compétence en général).
Bonne journée!
Romain
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18 juillet 2017 à 13 h 02 min #741
verdry
Participantmerci Romain pour cet article encore une fois très interessant qui fait voler en éclats toutes mes excuses invoquées pour laisser tomber l’apprentissage de l’espagnol.
As – tu une solution pour éradiquer la fainéantise!!!!!!!!!!!!!!!!!
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18 juillet 2017 à 15 h 35 min #742
Romain
Maître des clésBonjour verdry!
Il en existe plein, et en tant que glandeur repenti je pense pouvoir t’aider!
Pour te donner une réponse rapide, je dirais que le plus efficace rempart contre la fainéantise est une routine de travail prédéfinie. La prise de bonnes habitudes a vraiment été la clé pour moi. Mais ça, ce sera le sujet d’un autre (de plusieurs autres) articles. Je te conseille le journal de langues pour commencer.
Bonne journée et bon courage à toi!
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19 juillet 2017 à 9 h 58 min #743
Galmar
ParticipantTu es un bon « language coach » !
« L’ancrage, quel que soit sa forme, est un rappel de votre niveau à un instant T. La prochaine fois que vous allez vous taper une crise méta-cognitive et penser que vous n’y arriverez pas, votre ancrage sera là pour vous rappeler d’où vous venez. Vous aurez une preuve de votre progression, ou, faute de mieux, de votre absence de stagnation. »
La crise méta-cognitive pourrait aussi révéler parfois une réalité : notre « vrai » niveau (norme arbitraire ici pour définir le vrai) à un instant T est difficile (impossible) à percevoir dans sa totalité.
Si on prend une métaphore mathématique, notre niveau à un instant T serait un point dans un espace de dimensions N. Une dimension pourrait être : niveau de vocabulaire, une autre : niveau de grammaire, une autre : niveau de prononciation, une autre : niveau de slangs, une autre : niveau d’adaptation à des situations de conversation de la vie réelle, une autre : niveau de lecture…. On le voit, définir un niveau pourrait faire intervenir un trop grand nombre de dimensions pour que l’on puisse appréhender justement et entièrement son niveau à un instant T et aux suivants.
Notre mauvaise perception de notre niveau réel proviendrait en partie que nous regardions qu’une projection de cet espace : par exemple, nous ne regardons à l’instant T que la dimension vocabulaire et la dimension grammaire, oubliant que nous avons peut-être progressé sur d’autres dimensions.
Il faudrait un outil d’ancrage qui permette de nous motiver en nous montrant toujours un sous-espace de dimensions sur lequel on a progressé mais aussi de nous garder la tête froide pour pointer nos faiblesses.
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19 juillet 2017 à 17 h 17 min #744
Romain
Maître des clésBonjour Galmar et merci beaucoup pour ton commentaire,
J’aime beaucoup ta vision d’un niveau via une dimension N et surtout de son côté purement arbitraire. Pour aller plus loin, on pourrait même se demander en quoi ce niveau existe et de quelle manière sa représentation peut nous permettre à augmenter nos performances cognitives.
Si le sujet t’intéresse, je te conseille la lecture de Paul Feyerabend et surtout l’article contre la méthode. Je pense cependant que l’on rentre là plus dans la philosophie des sciences que dans les pratiques méta-cognitives. C’est un sujet passionnant et il n’est pas impossible que j’en parle un jour.
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